Les disciplines
Une fois le brevet B en poche, plusieurs disciplines sont accessibles. Nous vous présentons ci-dessous les plus courantes.
De nombreux initiateurs sont présents en permanence au paraclub pour passer les brevets B2, Bi4, B4 et WS. La liste des initiateurs est présente ici. De temps en temps, certains stages spécifiques peuvent être organisés en faisant venir un initiateur extérieur comme pour les brevets B1 ou Bi5.
Vous pouvez retrouver toutes les disciplines en détails sur le site de la FFP
La précision d'atterrissage - Voltige (Brevet B1)
La précision d’atterrissage consiste en réaliser des sauts à partir de 1000 mètres de hauteur et se pratique en individuel ou par équipe de 4. Il faut venir toucher un plot de 2 cm de diamètre situé au centre d’un système de mesure électronique placé sur une cible en mousse ou gonflable. Le meilleur score réalisable est le “carreau”, c’est-à-dire en mettant le talon du pied au centre de la cible.
La voltige est une discipline individuelle où il faut enchainer six figures (tour-tour-salto, tour-tour-salto) le plus rapidement possible sur un axe de référence en partant à 2200 m de hauteur. Un tirage au sort est réalisé pour définir le sens d’enchainement des tours. Cette discipline est filmée depuis le sol afin de chronométrer l’enchaînement.
Le vol relatif à 4 ou à 8 (Brevet B2)
Le vol relatif est une discipline en chute généralement pratiquée en équipe de 4 ou de 8. Il s’agit de réaliser un enchaînement de figures définies à l’avance par un tirage au sort et de le répéter au maximum dans un temps imparti. Ce temps est de 35 secondes pour le VR4 et 50 pour le VR8. En compétition, les hauteurs de largage sont 3200 m pour le VR4 et 4000 m pour le VR8 afin d’avoir les temps de chute nécessaires.
L’équipe est filmée par un “vidéoman” depuis le dessus de la formation grâce à sa caméra fixée sur son casque de chute. Cette vidéo est donnée, une fois au sol, aux juges pour compter le nombre de points réaliser et ainsi faire le classement en fin de compétition.
En loisir, le vol relatif se débute à 2 avec des programmes simples et certaines compétitions peuvent même se faire en équipe de 3 afin de simplifier les programmes.
Le voile contact (Brevet B3)
Le voile contact est une discipline réalisée “voiles ouvertes” par équipe de 2 ou de 4. Les parachutistes ouvrent leurs voiles dès la sortie d’avion à une hauteur généralement de 2500 m. Ils doivent réaliser des appontages, généralement avec leurs pieds. L’enchaînement de figures, déterminé par tirage au sort, est filmé par un “vidéoman” suivant les 2 ou 4 parachutismes. La vidéo permet aux juges de compter le nombre de points afin d’établir le classement.
Les disciples artistiques : le Freefly et le Freestyle (Brevets Bi4 et B4)
Le freefly est l’une des deux disciplines artistiques, il est réalisé en chute par deux performeurs et un vidéoman. L’équipe de trois personnes doit réaliser des évolutions et figures dans les trois dimensions. Les sauts de compétitions sont libres (la totalité du saut est inventé par l’équipe) et imposés (figures déjà connues à l’avance et imposées par le règlement).
La vidéo permet de juger le saut et de donner une note sur 10 afin de d’établir le classement.
Le freestyle est similaire au freefly mais l’équipe est constituée uniquement d’un performeur et d’un vidéoman.
En loisir, les sauts dit de freefly peuvent se pratiquer à 2 ou plus, sans limite maximale. Les parachutistes volent alors tête en haut (appelé aussi chute assise), tête en bas, en track ou en trace.
Le canopy piloting (Brevet Bi5 et B5)
Le canopy piloting (ou pilotage sous voile) est une discipline sous voile. En compétition, elle est réalisée sur un plan d’eau avec pour objectif de faire tangenter la voile par rapport au sol. Quatre sous discipline existe, il s’agit de la distance, la vitesse, la précision et le freestyle.
Les voiles nécessaires à cette discipline sont très petites comparées aux voiles “courantes” afin d’avoir un maximum de vitesse et d’être très réactives.
La wingsuit (Brevet WS)
La wingsuit est peut-être la discipline la plus médiatisée grâce au base jump, elle est pourtant aussi très pratiquée depuis un avion. Elle est la dernière arrivée en compétition et, plusieurs sous-disciplines existes. Elle peut se faire en équipe de deux performers et un vidéoman, très semblable au freefly mais la combinaison ailée permet d’avoir des déplacements horizontaux très importants.
En individuel, les épreuves sont de performances en mesurant, grâce à un GPS intégré dans le casque, le durée de la chute, la distance ou la vitesse. Cela permet de réaliser un classement entre les différents participants, le vainqueur ayant fait la plus longue durée, la plus grande distance et la plus grande vitesse.
En loisir, les sauts de winguit peuvent être réalisés sans limite de nombre de parachutistes.